Quelque-soit l’univers qu’il privilégie, David nous emporte toujours vers de nouvelles dimensions, entre le visible et l’invisible dans une débauche de couleurs, de montages prodigieux et ce grâce à une créativité qui frôle le génie.
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L’art virtuel ou la peinture virtuelle.
Ces images sont des tableaux. Le medium choisi pour les transformer en pièces
uniques est la technique d’impression allouée à la photographie : l’impression sur
aluminium brossé, sur dibon ou même plus rarement, pour certaines pièces, sur papier.
La source qui va servir à créer un tableau peut être un objet, un détail, une personne, un
paysage,unévénement.Cettesourcedevraêtresynthétiséepourdeveniruneimagevirtuelle.
Cette image ou source virtuelle sera retravaillée, transmutée de façon manuelle
et mathématique en objets ou en formes modelés par la couleur. Ces formes et
objets serviront à la composition de l’œuvre finale, elles obéissent à leur propre rythme
et sont soumises à la grille telle que Léonard de Vinci la préconise (le nombre d’or).
De ces années de travail est né un magma virtuel composé de couleurs, de
matières, de textures. L’image virtuelle est devenue principalement une source
d’inspiration. Sa création et son expression visuelle se nourrissent de ce terreau virtuel
en perpétuelle évolution que sont les palettes élaborées par le peintre .
3. BIOGRAPHIE
Collages and New Technologies
One day, as Feruch was shooting a beautiful
girl against a white background, he had the
desire to import the image onto his computer
in order to create a sophisticated universe for
his muse. It was the early 1980s and Feruch was
one of the first artists to hop onto the digital
bandwagon. His process included scanning
his collages, reworking them on the computer,
and printing them on aluminum sheets. In a
constant back and forth between the physical
image and the computer, he created his unique
technique.
Abstraction
His fantastical images were destined to lead
Feruch into the world of abstraction. A series of
four creations, Le Vent dans les Arbres were the
first to mark the transformation.
Exhilarated by this newfound freedom, his
style exploded, and he created big black &
white monotypes. To further his research he
revisited drawing sculptured forms with
charcoal, much in the same way some
artists return to studying the nude figure. In
this time of intense exploration Feruch avoided
colors in order to enhance his natural element
and concentrate on forms and composition.
Color Reintegration
Once established in his new style,
Feruch started to integrate colors and
feminine forms into his art. The colors were
first pastel and cool and the forms were
gracefully gliding through space; then the
colors reached a pick of brightness and acidity,
like an opera singer attaining the highest pitch.
Sometimes a subject would emerge from
his process of abstraction and become more
recognizable, such as in his allegoric
series of Paris. In that series fragments of
architecture and statues swirl around, twisted
in a poetic embrace.
Recently the human figure had sparked his
interest once more, but soon it would
become assimilated into the composition, and
be implied rather than shown. Feruch’s
creativity swings in a constant pendulum
between figuration and abstraction in order to
retain its emotional essence.
Collages et nouvelles technologies...
Une jolie fille shootée sur fond blanc, un
tirage en 15-21 qu’il a l’idée de retoucher sur
ordinateur pour transformer le cliché et l’
intégrer dans un univers plus sophistiqué...
Nous sommes à la fin des années quatre-vingt et
David Feruch est l’un des premiers à monter dans
le train numérique. Dans un va et vient constant
entre l’image (clichés argentiques, numériques…) et
la machine, il assoit durablement sa demarche par
des collages fantasmagoriques, scannés, re-
travaillés sur ordinateur et imprimés notamment
sur des plaques d’aluminium.
L’abstraction... Une série de quatre images, « le
vent dans les arbres », marque le basculement dans
l’abstraction.
Imprégné par la peinture des années cinquante
que collectionnait son père (Tal Coat, Messager,
Matthieu...) il explose, grâce à la technologie
numérique, dessins et photos figuratifs en
constructions abstraites, sur de grands monotypes
en noir et blanc.
Le dessin est venu compléter sa palette de plasticien
: ses esquisses au fusain, où se devinent les courbes
desculptures,témoignentuntempsdecetteaustérité.
Retour à l’humain...Etabli dans un nouveau
genre, David intègre d’abord la couleur, parfois
acidulée, à laquelle il s’essaye en dessins épu-
rés, puis viennent ces formes psychédéliques
et ces figures féminines qui ondulent telles des
représentations pétillantes d’un monde onirique .
L’artiste représente à nouveau les vivants que son
objectif capture comme nul autre. Fut un temps
où abstraction et figuration s’entrechoquaient pour
aboutir à une série de créations poétiques
imprégnées de l’architecture de New York et Paris.
Quelque-soit l’univers qu’il privilégie, David nous
emporte toujours vers de nouvelles dimensions,
entre le visible et l’invisible dans une débauche de
couleurs, de montages prodigieux et ce grâce à une
créativité qui frôle le génie.
Après avoir monté un studio avec Paul Steinitz,le
fameux photographe « à l’ancienne » avec ses
tirages au platine, il revient ainsi au portrait de ses
débuts, pour mieux le réintégrer dans l’univers
abstrait qu’il s’est construit au fil des années.
Et scelle sa réconciliation avec l’humain dans une
débauche de couleurs et de collages fantasmago-
riques..
4. ECCE HOMO 2015
106 cm x 200 cm
Technique Mixte
Série 1/1
Impression UV sur Dibon Noir 3mm
Châssis Bois noire 35/35
Détail du tableau « Ecce Homo»